LA NEUVIEME BD prépare une nouvelle exposition avec des dessins originaux. Exposition exceptionnelle
composée de dessins réalisés lors des differents salon BD que LA NEUVIEME BD organise.
Ces premières photos sont celles de la préparation. D'autres viendront lorsque cette exposition aura été finalisée et montée in situ.
Voici donc un premier regard sur ces oeuvres magnifiques. Merci à tous nos ami(e)s auteur(e)s.
A travers cette exposition, création de LA NEUVIEME BD on se rend trés
bien compte du lien étroit qui relie BD et cinéma. Quel monde inspire l'autre ?
7ème art et 9éme art se retrouvent dans cette exposition ou affiches et couvertures BD ne font qu'une comme des jumelles.
A vous de comparer
Loin de traiter la guerre par le prisme du centenaire de l'armistice, LA NEUVIEME BD présente sur la base d'un texte original écrit par LA NEUVIEME BD une exposition retraçant comment les enfants
ont pu passer ces années de conflit. Entre peurs et jeux, entre roublardise et crainte, entre espoir et drame, entre inconsience et maturité précoce cette exposition par des planches illustrant
ce texte retrace tous ces moments qui font des adultes avant l'âge.
Texte original :
Au loin, de la fumée, de la poussière,
Dans un ciel chargé depuis hier.
Silence de la nuit, plus rien ne bouge.
Nuit noire, la terre se pare de rouge,
Du sang des soldats innocents restés à terre,
Qui le cœur léger partirent à la guerre.
Cruauté d’un monde où tout n’est que violence,
Qui du bruit de la mort passe au silence.
Les hommes au front, au cœur de la bataille,
Les femmes à l’arrière s’occupant de la marmaille.
Elles doivent prendre aussi la place de l’absent à l’usine
C’est la survie et la débrouille qui les animent.
Ces enfants aux repères déformés, ces enfants de la guerre
Ont dans leurs yeux toute la tristesse d’une pierre
Combien de récits pour combien d’Anne Franck
Enfants meurtris se cachant dans leur planque.
Enfance perdue, comme abandonnée en bord de route
Dans le flot d’un exode, orphelins de la déroute.
D’autres comme par malice, comme dans un jeu
Transportent des messages avec l’étincelle dans les yeux
Les jeux dans les ruines sont devenus moins innocents
Les rires ne résonnent plus aux lèvres de ces enfants
Ils chapardent, pour survivre, le peu qu’ils trouvent
Pour la famille, cachée derrière la porte qui s’ouvre
Enfant de la débrouille livrant sa propre guerre, crâneur
Intrépide comme un résistant au regard vengeur
Croisant l’occupant au milieu des gravats non sans peur
Gardant sa haine du soldat dans l’ombre de son cœur
Il n’y a plus de ciel bleu, plus de cerfs-volants,
Au loin c’est le grondement des avions que l’on entend.
Dans les coups de vent, il n’y a plus de ficelles à tirer,
La douce rêverie des tourbillons de couleurs s’en est allé.
Face à ces immenses avions menaçants, aux ailes de métal,
C’est toute l’innocence de la jeunesse qui détale
Sans se retourner sur les images d’un bonheur perdu
Et de cette paix fragile dans laquelle on a trop cru
Au bout de l’exode en famille c’est l’asile à la campagne
Comme un refuge pour ces âmes errantes de tout âge
Long chemins semés d’embuches et de dangers ou plane la mort
Les kilomètres défilent, enfants dans les bras pour un tendre réconfort
Il y a aussi ces enfants continuant à aller à l’école
Effectif réduit, cours modifiés, il y en a même qui rigolent.
Instituteurs dévoués et téméraires refusant l’occupation,
Inculquant les valeurs humaines oubliées et en perdition.
Ou cette jeunesse emprisonnée au loin dans des camps
Marquée comme des bêtes d’un autre temps
Jeunesse sans avenir pour qui le lendemain n’est que mensonge
L’innocence et la naïveté de l’âge ne sont alors que songes.
Qu’importe l’endroit, tous ces enfants sans enfance
Qui traversent ces tristes moments de souffrance
Devront, pour ceux qui s’en sortiront reconstruire et bâtir
Un monde de paix pour un meilleur avenir.
L’enfant dans la guerre n’est que de passage,
Mais c’est lui qui devra transmettre ce message
Ecrit dans le cœur des gens sous le regard d’une colombe
Pourquoi tant de massacres et ces alignements de tombes
Orages d’obus sifflant aux oreilles, pluie de bombes,
Pour qu’elle cause tous ces jeunes tombent ?
Peur dans les têtes, peur dans le cœur, peur dans le ventre,
Tant de détresse avant qu’à la maison ils ne rentrent
Pour qui, pour quoi ces hommes se battent-ils ?
Le savent-ils eux même ? Toute sagesse est en péril.
Dans ces combats d’innocents voués à la mort
L’irraisonnable l’emporte toujours, encore et encore.
L’arc en ciel au loin doit revenir et recolorer la vie,
Effacer le noir et le rouge de la mort. Mon ami
Revient de l’enfer, essuie tes yeux qui pleurent
Ouvre ton cœur sur l’espoir d’un monde meilleur
Réalisée par un professeur d'histoire, membre de LA NEUVIEME BD, cette exposition
présente à travers des planches BD ce que fut le génocide armémien.
Ludique et pédagogique cette exposition s'adresse à tous les publics.
Sur un texte original, création de LA NEUVIEME BD voici une exposition retraçant la vie difficile des marins partant en campagne de pêche au début du XXème siècle. Tranches de
vie de Bretons mis en image par des planches et cases de BD.
Texte original :
Le marin, non que dis-je, non pas le marin mais les marins
Car ces hommes qui vivent de la mer il n'y en a pas qu'un
Qu'ils soient skippers, militaires, pirates, scientifiques ou pêcheurs,
Ils partent au loin sur des flots comme des rêveurs
Militaire de formation, scientifique écolo avec son bonnet rouge
Il parcouru les océans afin que les consciences bougent
Pour sauvegarder le monde marin à bord de sa Calypso
Homme de la mer devenu symbole, le commandant Cousteau.
Ou comme Robert Charles parti de St Malo un peu à l'esbroufe
Attaquant les marines britanniques, corsaire du nom de Surcouf
Embarqué à l'âge de treize ans, parti dans un désir d'aventure
La mer au fil de ses exploits lui donna gloire et fortune sans mesure
La mer abrite aussi ces chevaliers des temps modernes, les skippers
Contre le temps et les tempêtes ils avalent les miles devenant ainsi les acteurs
D'une course contre la montre, une course de courage et d'exploit
Et au son des cornes de brumes, la ligne franchie de la mer ils en sont les rois
Je pourrais vous parler de tant d'hommes et de femmes qui en vivent
De cette mer nourricière d'aventure, ou de tous ces marins partis à la dérive
Non je préfère vous narré la vie de ceux qui ont la mer comme théâtre de labeur
Partant sur des chaluts de toutes tailles, larguant leurs filets: les pêcheurs
Au début du XXème, en Bretagne l’homme était soit marin soit paysan
C’était soit l’appel du large, soit le travail de la terre loin des forbans
Certains allaient gagner leur vie, l’esprit au loin, le nez dans les embruns
Alors que d’autres restaient au pays à retourner la terre pour nourrir les siens
Voilà le dilemme de l’époque, car partir en campagne de pêche
C’était laisser au port ceux qui vivent dans le cœur, l’esprit revêche
C’était partir pour une longue période d’incertitude pendant des mois
Dur métier, mélange de passion et de soumission, dramatique parfois
A terre le travail ne manquait pas, moisson en été, ramassage du bois en hiver
Et puis la messe le dimanche, ou entre copains aller au café boire un verre
La Bretagne vivant par ses femmes restées à la maison, avec enfants, dans l’attente
D’un retour de ce monstre des mers, compagnons à bord, femmes impatientes
Ils vont partir, effervescence savamment orchestrée, le port s'anime
Joie et rire se mélange, les enfants s'amusent, les femmes ont triste mine
Chaque départ d'un thonier ou d'un sardinier est un évènement
Avant le retour, la route va être longue toute voiles au vent
Victuailles chargées à bord car les rives de Terre Neuve sont loin
Les hommes embrassent leur compagne et garde leur tristesse dans un coin
Tristesse d'une séparation contrainte par une vie de sacrifice
Le marin fier et droit, au caractère bien trempé ce n'est pas un artifice
La frêle embarcation se pare de tous ses atouts et largue les amarres
C'est le temps des au revoir, puis elle glisse doucement, sans bruit, elle part
Vers cet océan lieu de pêche, lieu chaleureux et cruel, aux ordres du capitaine
Et chacun espère que la campagne de pêche sera bonne et les cales pleines
Le port s'éloigne, l'océan s'ouvre comme un désert d'écume immense
Les vagues et la houle rythme le temps qui passe, les âmes dansent
Le lieu de pêche est encore loin, les moussaillons jouent aux cartes
Pour passer le temps, et tuer l'ennui entre deux manoeuvres et les quarts
La mer se drape d'une nuit noire étoilée, il y brille l'étoile polaire
Plus forte que les autres celle qui aide les marins en panne de repères
En cabine les hommes se reposent en prévision des jours qui viennent
Entre les remontées de filets, le salage en cale et les escales iliennes
A l’horizon un nuage de « volailles » comme on dit dans le métier
C’est-à-dire ces mouettes et cormorans rasant les flots comme des alliées
Indiquant la présence des bancs de poissons, cette richesse de la mer
Les eaux se troublent d’un clapotis d’écume tel une crinière
Les filets se mouillent à l’arrière du bateau, entre deux eaux ils se trainent
Ils s’ouvrent comme des bras afin d’accueillir ce banc comme une aubaine
Les poissons pris au piège se débattent dans un tumulte et un bruit d’agitation
Dans un vain effort pour rester en mer et ne pas être remonté dans l’embarcation
Quand la pêche est bonne, les marins triment et suent pour remonter les filets
Le sourire aux lèvres malgré la dureté de la tâche c’est le torse bombé
Par cette volonté de ramener au port de quoi faire vivre la petite famille
En arrivant au port, sous les regards des femmes, ils seront la fierté de la flottille
Qu’importe le poisson, thon, sardine, maquereaux le travail est accompli
Mais le retour peut être long et dangereux, combien de marins ont déjà péri
Sur ces océans aux vagues grossies par les vents jusqu’à être indomptables,
Combien d’esquif chargé, dans la tempête, se sont échoués sur les sables
Le drame du marin qui ne rentre pas est dans tous les esprits, illusion morte
Ils le savent ce risque existe mais la passion de la mer est plus forte
Pour un marin disparu en mer, combien de pleurs sur la terre
Combien d’âmes restées à la chapelle des marins, de cœurs qui se resserrent
Au port, tous se réjouissent d’accueillir enfin leur fils ou leur père
Tous ces moussaillons ou marins aguerris qui ont bravé les mers
Au loin la silhouette du bateau comme un fantôme surgit sous les nuages
Glissant sur les eaux claires de l’océan, apparaissant tel un mirage
Sous les cœurs soulagés des femmes et des enfants le bateau s’arrime au quai
Le gagne-pain encore à bord, les hommes embrassent tout joyeux et gais
Leur femme et enfants qui ont tant attendu ce retour dans l’inquiétude.
Inquiétude d’une disparition et d’être bercé par une vie remplie de solitude
LA NEUVIEME BD a réalisé en novembre 2015 une exposition sur Paris.
Cette exposition a été présentée lors du salon BD de Verneuil sur Seine les 14 et 15 novembre 2015 c'est à dire au lendemain de ce tragique vendredi 13 novembre et de ses attentats sur
Paris.
Terrible clin d'oeil qui donne toute sa valeur à cette exposition qui bien involontairement s'est dressée comme un symbole face à la barbarie.
Paris vu à travers ses lieux emblématiques. Paris vous ouvre ses bras à travers la BD
LA NEUVIEME BD a participé à la sélection des ouvrages à partir desquels les élèves de 3e du collège Notre Dame de Verneuil sur Seine ont réalisé des travaux sur la Première Guerre Mondiale.
En avril 2015 s'est tenu un gala de boxe à Vernouillet. LA NEUVIEME BD a été sollicitée pour accompagner cet évènement à travers une exposition sur la boxe dans la BD.
Première exposition réalisée en 2012
par LA NEUVIEME
BD. a Cette exposition se fait rencontrer plusieurs héros BD.
Ainsi se rencontre le juge BAO et YAKARI, RANTANPLAN et le sergent MASTOCK, LADY'S et MEDEE